Pour seuls moyens nos bras, nos cœurs, nos actions ; nous nous sentons parfois démunis face aux conséquences de la haine, face à la réalité de la guerre sur les POPULATIONS les plus fragiles. Nous sommes présents, aidants, extrêmement compatissants, nous leur donnons tous ce que nous pouvons, de manière tangible et par les émotions partagées. Mais il y a aussi la CONSCIENCE que notre présence est une goutte d’eau dans l’océan qui submerge ces enfants, ces femmes, ces personnes âgées, malades, handicapées.

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Une vision brute de ce que devient le monde quand l’Homme se déshumanise et agit par la haine et la propriété, la conscience de l’injustice nous heurte jour et nuit : des civils tués, des vies brisées, des enfants marqués à jamais ; des soldats à peine majeurs, des familles séparées, un peuple innocent sous les bombes et la TERREUR.

 

Un respect infini face au courage de ce peuple ; au-delà d’une froideur apparente, ces femmes, ces hommes et ces enfants sont solides, combattifs, patriotes, le coeur sincère et solidaire, la FORCE ancrée en chacune et chacun d’eux. Ce que nous avons vu et entendu est inédit pour nous, nous ne pouvons et ne voulons expliquer en détails l’horreur vécue par les réfugié(e)s ou les défaillances constatées dans l’aide humanitaire.

 

Néanmoins, nous avons vu, entendu et savons qu’il n’est pas dans notre ADN de fermer les yeux, de reprendre nos vies en effaçant ces visages et ces voix. Chaque enfant, chaque femme, chaque babushka (grand-mère), nous a confié son DESTIN le temps de quelques heures.

 

A présent notre responsabilité est d’honorer leur combativité, leur force, leur RESILIENCE et leur souvenir en continuant notre action afin de soutenir dans la durée l’Ukraine, ses familles, ses femmes et ses enfants, petits et grands.